Professions libérales

La situation de crise des professions libérales

En 2022, on compte 1,715 million d'entreprises libérales (cf source de l'UNAPL : Union Nationale des Professions Libérales) qui emploient plus de 1,164 million de salariés, soit 2,879 millions d'actifs en France, dans les secteurs juridique (droit), médical et para-médical (santé), technique, artistique, littéraire et enseignement.
Le régime libéral se distingue des statuts de commerçants, d’artisans et d’agriculteurs par la nature des métiers et des activités exercés. Une activité libérale est souvent réglementée et soumise à un code juridique qui régit l’accès à la profession et l’application de principes déontologiques (dont l’indépendance, le secret professionnel…). Après immatriculation, le professionnel sera contrôlé par un ordre, une chambre, ou un syndicat, dont la principale mission est de veiller au respect de ces règles et de prendre, le cas échéant, des sanctions disciplinaires. Le libéral est généralement présenté comme un professionnel indépendant et responsable, non salarié et produisant une prestation intellectuelle, sans remise matérielle et rémunérée en honoraires.
 
Mais au-delà de la nomenclature générique, les libéraux partagent des préoccupations communes : incertitude quant à la retraite, envie de payer moins d’impôts, nécessité de continuer à investir… Ces conceptions financières se doublent d’un impératif social : l’obligation de maintenir un certain train de vie pour rester fidèles à l’image qui entoure leur profession, en particulier chez les médecins ou les avocats.

Des professions en pleine mutation

Jusqu’au milieu des années 80, les professions libérales, et particulièrement les professions de santé, bénéficiaient du confort économique des classes aisées de la population française.
La conjonction de plusieurs phénomènes est venue bouleverser cette quiétude traditionnelle. D’une part, une pression fiscale de plus en plus importante appliquée à l’ensemble des professions libérales, et parallèlement, une réforme importante du système de la sécurité sociale touchant les professions de santé. D’autre part, la stagnation du chiffre d’affaires en francs constants puis en euros constants, liée notamment à une concurrence accrue, associée à une augmentation des charges d’exploitation. On citera notamment le cas du poste « cotisations sociales » (retraites, allocations familiales…) qui a  considérablement augmenté en peu d’années.
Bien que restant dans des tranches de revenus élevés, la baisse du revenu disponible créant des déséquilibres financiers ou budgétaires, mettant en avant une fragilisation de la situation financière des libéraux, concourt à une augmentation de l’encours d’endettement.
 
Si la situation, à la suite des différentes interventions et mouvements de ces professions auprès des pouvoirs publics, se stabilise (augmentation des honoraires des praticiens libéraux, par exemple), les effets financiers dans l’économie des ménages des professions libérales resteront pour longtemps sensibles.

L’épargne indispensable

Pourtant, les impératifs demeurent avec une priorité absolue : épargner pour assurer la retraite. Les différentes caisses de retraite des libéraux seront de plus en plus amenées à plafonner leurs prestations à un niveau modeste au regard des revenus d’activité. Le professionnel libéral ne peut donc se contenter du régime obligatoire pour préserver son train de vie à la retraite. On annonce déjà un taux de remplacement inférieur à celui des cadres et très inférieur à celui des fonctionnaires. Quant à la valeur vénale du cabinet, de l’officine ou des parts sociales, qui contribuait jadis largement au complément de retraite, elle est devenue particulièrement difficile à anticiper et la tendance est très nettement à la baisse.

L’investissement pour rester compétitif 

Pourtant, pas facile d’épargner lorsque les liquidités sont immédiatement réinvesties dans l’activité sous peine de perte de compétitivité. Les études soulignent notamment le poids des charges chez les professions libérales de santé en milieu urbain. Cette nécessité d’investir combinée à des pratiques de gestion bien ancrées, amène les libéraux à contracter des prêts sur des durées courtes, au mépris des règles élémentaires de sécurité financière. N’est-il pas étonnant de constater que l’on finance encore aujourd’hui un fonds d’officine sur 12 ans alors que l’on amortira couramment une maison sur 20 ou 25 ans? Ces charges de prêt grèvent le bénéfice disponible, en particulier chez le libéral récemment installé. Le réflexe est alors de décaler le paiement des impôts ou des cotisations URSSAF ou retraite. Mais là encore, la tolérance n’est aujourd’hui plus de mise.

Une relation étroite entre finances professionnelles et budget privé

Un dernier constat s’impose. Chez les libéraux, les aléas professionnels rejaillissent très vite sur le domaine privé, avec des conséquences lourdes. Moins de revenus disponibles, c’est plus de difficultés à honorer les échéances de crédit privés, en particulier les prêts immobiliers. Deux libéraux sur trois sont propriétaires, sans parler des opérations de défiscalisation. De plus, le patrimoine professionnel est souvent inscrit dans le patrimoine privé. Le praticien exerce souvent chez lui et même si le cabinet a été acquis par une Société Civile Immobilière, c’est souvent la cellule familiale qui prend en charge le remboursement du capital et assumera, le cas échéant, les responsabilités. Enfin, les obligations comptables réduites (simple tenue de comptabilité « recettes/dépenses » pour l’individuel ou l’associé d’une SCM) n’incitent pas les libéraux à dissocier de façon stricte le domaine professionnel du domaine privé.
 
Actuellement, être libéral ne met plus à l’abri des déséquilibres budgétaires. Retards fiscaux, retards de charges sociales, découverts difficiles à résorber, charges professionnelles en hausse pour un chiffre d’affaires en stagnation : de plus en plus de libéraux vivent aujourd’hui cette situation, et la tendance ne semble pas s’inverser.

 

LA SOLUTION :

Proposer par le rachat de crédits, le rachat de prêts, le rachat de dettes ou la consolidation de dettes, un concept global de consolidation d’engagements financiers pour les libéraux.

Une réelle restructuration globale adaptée aux professions libérales : l’ensemble de la situation d’endettement privé ET professionnelle est pris en compte.
 
Au-delà de la reprise classique des prêts immobiliers et des prêts à la consommation caractérisant une offre de restructuration traditionnelle, le remboursement des retards fiscaux, des retards de charges sociales ainsi que le remboursement des découverts professionnels pénalisant très fréquemment le professionnel libéral est un des atouts majeurs de notre formule de prêt qui est  adaptée aux besoins du professionnel libéral.
 
Réflexion sur la retraite, nécessité de continuer à investir, préservation du patrimoine privé comme professionnel, notre solution répond aux trois préoccupations fondamentales des libéraux.

En réglant l’ensemble de vos dettes, privées et professionnelles, notre solution de restructuration globale protège votre  patrimoine. En augmentant vos revenus disponibles, notre formule de prêt dynamise votre capacité d’épargne et d’investissement, tout en vous assurant le train de vie qui sied à votre profession.


 
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